#Printstories – Roberta et le calendrier du Lamentin : une année pleine d’ironie !

#Printstories – Roberta et le calendrier du Lamentin : une année pleine d’ironie !

Massimiliano Santolin Publié le 7/12/2019

Nos clients regorgent d’histoires !

Chacun d’eux a éprouvé de la satisfaction en tenant enfin entre les mains le fruit de sa création, après un parcours de conception plus ou moins long et tortueux. Un parcours toujours personnel et unique.

Aujourd’hui, nous vous racontons l’histoire de l’incroyable calendrier ayant pour héros le Lamentin, un mammifère marin plein d’humour et d’autodérision sorti tout droit de l’imagination de l’illustratrice italienne Roberta Ragona. L’histoire de la genèse du Lamentin et du lancement de ce projet créatif nous a passionnés, et nous sommes certains qu’elle vous plaira aussi.

Prêts à plonger dans l’univers du Lamentin ?

Bonjour Roberta ! Parlez-nous un peu de vous : qui êtes-vous et que faites-vous dans la vie ? Quels sont vos rêves, vos sources d’inspiration, vos talents ? Faites-nous un portrait à la fois fidèle et concis !

Bonjour ! Je m’appelle Roberta Ragona, mais on me connaît plus facilement sous le pseudo de Tostoini. Je suis illustratrice, j’habite à Milan, mais je suis née à Cagliari, en Sardaigne. Mon travail est très varié : cela va des livres et produits numériques pour enfants à l’édition, en passant par la publicité et la communication. Je suis une anthropologue passionnée de dessin, avec un petit faible pour les animaux bizarres.

Avant de nous raconter comment est née votre idée créative, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs ce que vous avez réussi à créer grâce à nos impressions ?

Les projets que j’ai fait imprimer sont mes auto-productions. Pixartprinting est en quelque sorte le partenaire historique de mes expérimentations. J’aime explorer les différents aspects de l’illustration pour ensuite les approfondir, ou leur donner une touche encore plus personnelle par rapport aux planches que je crée pour mes clients et dans lesquelles mon style doit respecter le ton voulu par le donneur d’ordre. Avec Pixartprinting, j’ai réalisé différents produits allant des cartons d’invitation aux autocollants, en passant par les carnets et les T-shirts, mais mon projet le plus élaboré à ce jour reste le calendrier 2019 du Lamentin.

Revenons aux origines de ce projet. À quel moment vous est venue l’idée de réaliser le calendrier du Lamentin ? Vous est-elle venue par hasard ? Racontez-nous comment vous avez imaginé ce projet.

Le Lamentin est un animal rassurant en ces temps difficiles. La différence entre un lamantin et un Lamentin est que l’un est un mammifère marin vivant dans les eaux chaudes et peu profondes, tandis que l’autre est le porte-parole du sentiment qu’on éprouve quand le quotidien s’acharne contre nous. En 2018, j’ai réalisé chaque mois une illustration du Lamentin sur la plateforme Patreon, avant de concevoir “A Year of Disappointment” (Une année de déceptions), un calendrier entièrement consacré au Lamentin. Les premières illustrations du Lamentin datant de 2015 étaient en italien, mais je suis passée à l’anglais, parce que j’avais le sentiment que cet animal exprimait un état d’esprit assez universel.

Une fois l’idée trouvée, vous avez dû vous fixer un objectif. Que cherchiez-vous à obtenir ? Quel était le but ultime de votre travail ?

Honnêtement, je cherchais simplement à créer quelque chose qui me permettrait de dessiner de nombreux mammifères marins et de renforcer mes compétences en mise en page. Par ailleurs, je voulais mettre à disposition du public quelque chose de drôle, d’ironique, de léger et d’empathique à regarder toute l’année. Tout ce qui est arrivé par la suite m’a apporté de grandes satisfactions, que ce soit apercevoir un calendrier du Lamentin accroché au mur d’un centre de recherche en Antarctique que le retrouver sur “Il Post” entre le New Yorker et Sarah’s Scribbles.

On connaît désormais l’idée derrière ce projet et son but. Maintenant, il faut la mettre en œuvre ! Comment vous y prenez-vous ? En combien d’étapes avez-vous réparti votre travail et quelles sont-elles ? Racontez-nous le processus qui vous a permis de donner forme à votre idée et de la préparer pour l’impression.

L’étape de réalisation des illustrations a été assez facile. J’avais créé une planche tous les mois, donc plus de la moitié du contenu était déjà prêt. Au mois d’octobre, j’ai annoncé ce projet de calendrier afin de prendre des commandes et d’avoir une idée globale du nombre de tirages nécessaires. Entre octobre et fin novembre, j’ai travaillé sur les illustrations manquantes, enrichi certaines images des mois précédents pour une meilleure cohérence de l’ensemble, puis mis en page le calendrier. Je tenais à effectuer les envois avant les semaines précédant Noël, pendant lesquelles le trafic postal est particulièrement dense. Ce qui m’a le plus surpris, c’est qu’après avoir épuisé les premiers tirages et commandé une seconde impression, les gens ont continué à acheter le calendrier en janvier et en février, donc son cycle de vie est un peu plus long que ce que j’avais imaginé.

Arrive enfin le moment d’imprimer ! Comment l’impression à la demande vous a-t-elle permis de finaliser votre projet ? Quels matériaux avez-vous adoptés ? Et quelles raisons vous ont poussée à choisir ces matériaux et cette technique d’impression ?

Le choix de l’impression à la demande s’est imposé du fait que je dessine sur une tablette numérique et que je voulais un nombre de tirages réduit, mais présentant des détails soignés. L’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi Pixarprinting est la gamme de papiers proposée, notamment les papiers recyclés ou respectueux de l’environnement. Dans le cas du calendrier, le format est naturellement dérivé du format des planches.

L’impression permet d’exploiter les produits au mieux ! Qu’avez-vous ressenti en tenant entre vos mains les calendriers du Lamentin, prêts à accompagner le public dans une année d’aventures et de (petites) mésaventures ?

J’étais émerveillée ! Quand on travaille sur support numérique, l’étape de l’impression est toujours cruciale. À mes débuts en tant qu’illustratrice, j’étais plus tendue : avais-je réussi l’étalonnage des couleurs, la composition de l’image, choisi le bon papier ? Aujourd’hui, avec mes années d’expérience, je suis davantage dans l’émotion et la satisfaction quand je vois sur un support physique quelque chose qui existait seulement dans ma tête, désormais prêt à faire partie du quotidien.

Avez-vous d’autres projets en cours ? Quelques scoops à dévoiler ?

Dernièrement, je me suis consacrée à différents projets pour des clients, qui seront dévoilés dans les prochains mois. Mais ces dernières semaines, j’ai commencé à travailler sur un album illustré, un projet que je réalise non seulement en tant qu’illustratrice, mais également en tant qu’auteur. En attendant, je n’ai pas l’intention d’arrêter d’expérimenter dans les domaines les plus variés. Ces derniers temps, je me suis passionnée pour les motifs et le design de surface. D’ailleurs, je suis convaincue que les prochains projets que je réaliserai avec Pixartprinting seront liés à ces deux domaines !